Parfums

Vivos Plango, Mortuos Voco

Je pleure les vivants. J'appelle les morts.

Ce parfum n'a jamais été conçu pour réconforter. Il a été créé pour se souvenir.
Il porte le poids de la pierre, la fumée des ruines et l'ombre des potences. Un parfum pour les morts sans repos — et pour les vivants qui portent encore leurs cicatrices.

L'ouverture est glaciale : pierre humide, vieil encens et la morsure métallique du sang sur la langue. En dessous, on découvre de la cendre, du bois brûlé et le vert amer des orties écrasées – comme des champs après le passage des soldats.

En son coeur, la fumée des bougies flotte dans les églises abandonnées, enveloppée de myrrhe et du spectre du vin d'autel. Des ombres persistent ici, celles qui n'ont jamais appartenu à la lumière.

La base est lourde et inflexible : terre noire, chaînes de fer, couronnes funéraires séchées. Elle s'accroche à la peau comme une histoire refusant d'être enterrée.

Vivos Plango, Mortuos Voco n'est pas de la nostalgie. C'est un glas — un rappel de ceux qui ne seront pas oubliés.

Créature ressemblant à une poupée

Elle n'a jamais été brisée. Juste abandonnée.

Un parfum qui capture la beauté fragile de la porcelaine et la présence troublante de quelque chose de pas tout à fait humain.

Doll-Like Creature est à la fois délicate et envoûtante — des bords doux fracturés par les ombres.

Il s'ouvre sur un frisson de chambres oubliées, une douceur poudrée et le faible écho métallique de l'abandon.

Dans un son coeur, un étrange réconfort émerge : de la fumée, des fleurs fanées et le fantôme de berceuses jamais chantées.

La base est plus sombre, cousue de terre, de résine et de chagrin, mais adoucie par de fugaces notes de chaleur, comme du thé à la menthe et du sucre à minuit.

Ni tout à fait humain, ni tout à fait monstre — ce parfum persiste comme une blessure et de la tendresse à la fois.

Cadavre d'une étoile

La lumière ne meurt pas doucement. Elle hurle.

Un parfum né de l'effondrement – violent, lumineux, implacable. Corpse of a Star capture l'odeur de la mort cosmique, l'instant où la lumière se déchire et où le silence dévore le ciel.

Il s'ouvre de manière acérée et métallique, comme de l'ozone brûlé et de l'air fracturé — le froid de quelque chose de vaste et d'impitoyable.

Le cœur est plus sombre : fumée, cendres froides et la douceur troublante des choses qui n’ont jamais censé brûler.

À la base, le vide prend le dessus : des huiles noires, de la résine lourde et le poids de la décomposition qui persiste comme une radiation sur la peau.

Ce n'est pas un parfum de réconfort. C'est un rappel que même les étoiles pourrissent — et que le vide nous observe toujours.